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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 23:13

LIVRE-HEURES-MACON-001-DETAIL-1-copie-1.jpg

 

 

J’ai acquis récemment un ouvrage très intéressant : Un livre d’heures manuscrit à l’usage de Mâcon, publié dans cette ville en 1935 par l’abbé Leroquais. Le livre décrit par l’auteur présente la particularité de contenir certaines enluminures aux sujets peu courants ; telle celle que je reproduis ci-dessus ; l’Enfant-Jésus joue d’un instrument (soutenu par deux angelots) que l’abbé Leroquais identifie comme un psaltérion, ou, plus probablement une doulcemelle. J’ignorais jusqu’à présent l’existence de cet instrument, au nom si mélodieux. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter, pour commences, la page Internet suivante :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dulce_melos

 

Jean-Louis Charvet.

 

 

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:55

LES-CORNICHONS-LES-BANANES-001.jpg

 

LES CORNICHONS LES BANANES 002 

 

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LES-CORNICHONS-LES-BANANES-004.jpg

 

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 11:17

Extrait du journal La lanterne magique de septembre 1833.

 " L'ORGUE GEANT.

M.C.F. Walker de Louisbourg vient de composer un orgue colossal que l'on voit dans la chapelle des pénitens. Ce chef-d'œuvre de l'art musical présente soixante-dix voix retentissantes et coûte trente mille florins. Le jeu de l'instrument est plein de majesté, et quand l'église est remplie, il produit un tel effet, que les personnes faibles des nerfs ne peuvent le supporter. Les trois grands tuyaux dans la pédale ont trente-deux pieds de haut et une aune et demie de large. Douze soufflets de grandeur gigantesque fournissent du vent à cette machine. Les sons doux de l'orgue attendrissent jusqu'aux larmes; ils ont un crescendo et un décrescendo."

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 23:12

Extrait de "Bollène ville du soleil porte de la Provence", guide édité en 1949 par le Syndicat d'initiative de Bollène:

 

"... l'Abbé Pierre Chassang (1855-1929), grand musicien et compositeur, né à Bollène, rue Emile Zola. Ancien élève du Petit et du Grand Séminaire d'Avignon, est appelé, dès qu'ordonné prêtre, vomme professeur au Petit Séminaire, en même temps que Maître de Chapelle à cet étalissement, ainsi qu'un peu plus tard à la Métropole d'Avignon. Après vingt sept ans de professorat, malade, se retire auprès de son frère, à Genève, où bientôt, son état empirant, il sera contraint à une retraite absolue jusqu'à sa mort. A écrit et publié des oeuvres en très grand nombre, connues dans le monde entier, et qui le mettent au rang des plus réputés compositeurs de musique sacrée."

 

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 16:01

Extrait du journal Le Magasin pittoresque de mars 1859.

 

«  L'architecture et la musique.

"On me confiait souvent à un vieux domestique qui me menait promener où sa fantaisie le conduisait. Un jour il me fit entrer dans l'église de Notre-Dame, et me portait dans ses bras, car la foule était grande. La cathédrale était tendue de noir. Mes regards se fixèrent sur les vitraux de la rose méridionale, à travers laquelle passaient les rayons du soleil, colorés des nuances les plus éclatantes. Je vois encore la place où nous étions arrêtés par la foule. Tout à coup les grandes orgues se firent entendre; pour moi, c'était la rose que j'avais devant les yeux qui chantait. Mon vieux guide voulut en vain me détromper; sous cette impression de plus en plus vive, puisque dans mon imagination j'en venais à croire que tels panneaux de vitraux produisaient des sons graves, tels autres des sons aigus, je fus saisi d'une si belle terreur qu'il fallut me faire sortir."

C'est un des plus habiles architectes de notre temps qui raconte ce souvenir de son enfance (M. Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'architecture.) Il explique et justifie son illusion en rappelant les paroles bien connues d'un aveugle-né à qui l'on demandait s'il se faisait une idée de la couleur rouge? - Oui, répondit-il, le rouge, c'est le son de la trompette. - "Il y a donc, ajoute M. Viollet-Le-Duc, une corrélation intime entre les expressions diverses de l'art. Pourquoi? C'est parce que ces expressions sont puisées à une même source. Les peuples artistes sont ceux qui ont compris à un égal degré les langages divers de l’art. Un architecte qui n'éprouve pas, en écoutant un air ou un poëme, en voyant une sculpture ou une peinture, des sentiments aussi vifs que ceux que produit chez lui la vue d'un monument, n'est pas assez artiste. Il en est de même du musicien, du poëte, du peintre et du sculpteur."

Novalis disait d'un beau monument que c'était de la "musique pétrifiée"; et Goethe, de la "musique muette". Les anciens avaient vivement senti le rapport qui unit ces deux arts: on le voit bien par la fable d'Amphion. »

 

Pour ceux qui connaissent mal la mythologie gréco-latine, je précise qu’Amphion, fils de Zeus, poète et musicien, bâtit les remparts de Thèbes à l’aide de sa flûte et de sa lyre.

 

Le texte ci-dessus me fait penser au célèbre poème de Rimaud, Voyelles :

 

 

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,

 Je dirai quelque jour vos naissances latentes :

A, noir corset velu des mouches éclatantes

 Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

 Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,

 Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;

I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles

 Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrement divins des mers virides,

 Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides

 Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,

 Silences traversés des Mondes et des Anges :

 - O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 01:11

GALLIMA-002.jpg

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 08:29

Extrait du joirnal La chasse illustrée du 25 septembre 1875.

" Rigoletto chanté par des chiens. Voilà qui nous est promis! On mentionne en effet l'arrivée à Paris d'un très-curieux assemblage d'artistes qui débuteront aux Folies-Bergères lors de la réouverture de cet établissement.

C'est un quatuor de "chiens". Leur maître, un Autrichien, nommé Hans Tammer, a réussi à les faire aboyer chacun avec deux tonalités assez différentes.

L'un fait l'ut et le sol, l'autre le mi et le si, le troisième le ré et le la, le quatrième le fa et le fa dièse.

Il leur fait ainsi exécuter d'une façon presque juste, en les touchant avec une petite cravache lorsque est venu le moment de lancer leur note, la chanson de Rigoletto:

 

La dona e mobile,

 

et un refrain de valse allemande.

 Nous avons vu une des répétitions, hier matin, et rien au monde n'est plus amusant. Les cheveux se hérissent quand on pense à l'effroyable patience qu'il a fallu à ce singulier chef d'orchestre pour former ses élèves."

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 00:47
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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 22:58

Deux  représentations d’orgues d’époque romaine au musée d’Arles.

Dans l’ouvrage La musique de Casimir Colomb (Hachette,  1878), je trouve deux représentations d’orgues de l’époque romaine, que je publie ci-dessous, suivies de celle d’une pierre gravée antique représentant le même instrument.

Jean-Louis Charvet.

orgues-antiques-001.jpgorgues-antiques-002.jpgorgues-antiques-003.jpg

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 22:24

recital-guillemette-001.jpg

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